Je suis le fruit de la côte oubliée de Nouvelle-Calédonie, où les Borindi vivent en harmonie avec la nature, prélevant seulement ce dont ils ont besoin pour préserver l'avenir. Les niaoulis et les jacarandas en fleur m'accueillent dans ce nouvel opus d'Etat Libre d'Orange.

Dans les années 2000, un film d'animation de science-fiction intitulé "The Titan Project" a marqué l’esprit d’Etiienne de Swaerdt
Son introduction résonnait en lui :

"Once in a great while man unlocks a secret so profound that it can change the universe, fire, electricity, splitting the atoms, at the dawn of the 21st century we invented the titan program..."

Cette poésie romantique et titanesque s'entremêle avec LES FLEURS DU DECHET - I AM TRASH, une transition lente mais nécessaire pour réinventer nos industries à partir de nos déchets et faire du parfum un messager non seulement de séduction, mais aussi de préservation de la planète.

Nous sommes témoins des nouveaux "djihads" post-religieux d'un Occident souvent désabusé et pollueur, où les animismes de l'ère nouvelle font écho.

La nature occupe une place centrale dans ce nouveau partage sacré, et le parfum devient le porte-parole d'un message universel où la beauté émerge des impuretés. Il est temps de nous défaire de nos taches et impuretés, de retrouver notre cap.

LES FLEURS DU DECHET marquent la maturité des sécrétions magnifiques, une tentative de contre-révolution d'Orange pour 2018, bruyante mais enfin utile.

L'alliance de Givaudan, Ogilvy et l'Etat Libre d'Orange sert l'Alma Mater en offrant un bouquet de pardon, rappelant à tous qu'il est presque trop tard. Chers tous, ne jetez plus rien, car au fond de nos poubelles se trouvent les ingrédients de l'amour véritable. Avant que tout ne soit brûlé ou qu'il soit trop tard, prions le Seigneur des déchets, mon cher Seigneur des restes.