HERMANN A MES CÔTÉS ME PARAISSAIT UNE OMBRE - Etat Libre d'Orange - Paris
98,00 € - 150,00 €
Plongez dans une atmosphère gothique et éternelle, capturant la dualité entre la chair et le marbre. Une expérience olfactive sombre et mystérieuse, où l'ombre et la lumière se rencontrent dans un bouquet séduisant.
Notes : Poivre noir, Rose, Vétiver, patchouli
Nez : Quentin Bisch
sélectionnez la taille de flacon souhaitée 50 ou 100 ml
Ce parfum est un hommage à l'atmosphère sombre et mystérieuse du XIXe siècle, tirant son essence du Lagarde et Michard, symbole de cette époque littéraire.
Il capture la séduction gothique et éternelle, évoquant la dualité entre la chair et le marbre, telle celle d'un gisant ayant enduré d'innombrables souffrances à travers les siècles.
Plongez dans une nuit sombre, perdue dans les profondeurs de la forêt, où Hermann, à vos côtés, apparaît comme une ombre. Les chevaux galopent, votre sort remis entre les mains de Dieu. Les nuages du ciel se transforment en marbres, tandis que les étoiles scintillent tels un essaim d'oiseaux de feu, se nichant parmi les branches des arbres.
Un profond chagrin vous envahit.
Hermann, l'esprit tourmenté, est dépourvu d'espoir. Les regrets vous emplissent.
Ô mes amours, reposez en paix ! Alors que nous traversons ces solitudes verdoyantes, Hermann murmure : "Je songe aux tombes entrouvertes." Et je lui réponds : "Je pense aux tombes refermées."
Son regard scrute l'horizon, tandis que mes pensées se tournent vers le passé. Les chevaux galopent à travers la clairière, le vent nous apportant les lointains sons des angelus. "Je pense à ceux que la vie afflige, à ceux qui existent, à ceux qui vivent", dit Hermann. "Moi", lui dis-je, "je pense à ceux qui ne sont plus !"Les fontaines chantent. Quels secrets murmurent-elles ? Les chênes chuchotent. Quels messages portent-ils ? Les buissons murmurent, comme d'anciens amis. Hermann me dit : "Les vivants ne dorment jamais.
À cet instant, certains pleurent, d'autres restent éveillés." Et je lui réponds : "Hélas ! D'autres sont endormis !" Hermann reprend : "Le malheur, c'est la vie. Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux ! Je suis envieux de leurs tombes où l'herbe pousse et où les bois se dénudent.
Car la nuit les caresse de ses douces flammes, et le ciel radieux apaise toutes les âmes, dans tous les tombeaux à la fois !"Et je lui dis : "Silence ! Respectons le mystère noir. Les morts reposent sous nos pieds, dans la terre.
Les morts sont les cœurs qui t'ont aimé autrefois, ce sont tes anges disparus, tes pères et mères. Ne les attristons point par une ironie amère, car à travers un rêve, ils entendent nos voix."